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The Other Side of the World : just a fake of me.

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« Je vis chaque jour comme si je me battais contre moi-même. Chaque matin, je me lève, et j'ai envie de tout claquer. Pour faire quoi ? Pour aller où ? Quelle connerie. J'aimerai emmerder le monde mais c'est le monde qui m'emmerde. Est-ce qu'on a besoin de moi sur cette planète ? Finalement, je ne sais même pas pourquoi j'existe. Est-ce que mon existence est ce que j'en fais ? Vraiment ? »

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"Gurs, une drôle de syllabe, comme un sanglot qui ne sort pas de la gorge", Louis Aragon

Dès qu'on quittait la baraque, on s'enfonçait jusqu'aux chevilles dans un sol spongieux, et parfois, plus profondément encore. Il m'est souvent arrivé d'aider un pauvre homme en le tirant de ce cloaque dont il aurait été incapable de se sortir tout seul. Lorsqu'on marchait dans l'îlot, le combat commençait. Un combat d'autant plus inégal que nos chaussures de ville n'étaient pas de taille à lutter contre un sol aussi cruel. La boue pénétrait partout et laissait le pied complètement imbibé.
Eugen Neter,
Souvenirs de Gurs.


Je me sens au plus mal, tout près du désastre total de mon âme et de l'écroulement de mon corps.
J'ai perdu 56 livres en deux mois, depuis le début de mon internement.

Johan Papez,
lettre du 14 décembre 1940.



Qui oubliera les longues colonnes d'hommes et de femmes traversant le camp silencieusement, laisant derrière elles un vide dans lequel on croyait étouffer?
Siegbert Plastereck,
convois d'août 1942.


Je me souviens de ce jour où on est venu nous annoncer qu'on allait être déportés. On n'a pas dit qu'on allait être déportés. Simplement, les personnes dont les noms suivent doivent faire leurs bagages. Ma mère a fait ses bagages, je restais accrochée à ses vêtements... Le camp était encerclé par la police de Pétain, on tremblait, on ne savait pas : est-ce que c'est toi, ou toi?
Ca c'est Vichy.

Juliette Minces. Internée à Gurs à 5 ans, de janvier 1942 à août 1943.


Je demandai l'autorisation de passer la nuit avec eux. On me l'accorda. Ils étaient là, assis par terre sur leur pauvre balluchon, consternés, affaissés, immobiles. Ils semblaient avoir perdu toutes leurs forces, toute possibilité de s'exprimer. Quelques-uns avaient déjà l'air mort, d'autres avaient un faciès d'agonisant. Certains réagirent me dirent :"C'est ainsi que la France nous traite?". Je cherchai des figures de connaissance. Beaucoup étaient devenus méconnaissables en quelques heures. Dans le fond, je reconnus Mlle Gertrude, l'assistante sociale avec qui j'avais organisé des causeries dans les îlots. Je me penchait vers elle :"Me reconnaissez-vous?". Pas un mot, pas un signe, pas un mouvement...
Dans le fond, je reconnus deux silhouettes droites, impeccables dans leur uniforme d'infirmière, l'insigne juif bien en vue. Je leur dis mon admiration de les voir ainsi. Elles me répondirent en récitant le Psaume 130 :"Des profondeurs de l'abîme, je crie vers toi, ô Eternel". Les larmes envahirent mes yeux. Puis le convoi fut embarqué.
Jeanne Merle d'Aubigné.
Secours protestant. Convoi du 6 août 1942.


Il vaut mieux allumer une lumière que de se plaindre de l'obscurité.
Mas vale encender una luz que quejarse de la oscuridad.
Is is better to turn on a light thant to complain about the darkness.

Dès qu'on quittait la baraque, on s'enfonçait jusqu'aux chevilles dans un sol spongieux, et parfois, plus profondément encore. Il m'est souvent arrivé d'aider un pauvre homme en le tirant de ce cloaque dont il aurait été incapable de se sortir tout seul. Lorsqu'on marchait dans l'îlot, le combat commençait. Un combat d'autant plus inégal que nos chaussures de ville n'étaient pas de taille à lutter contre un sol aussi cruel. La boue pénétrait partout et laissait le pied complètement imbibé....

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#Posté le mardi 28 octobre 2008 06:27

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twilight-midnight, Posté le vendredi 31 octobre 2008 12:56

Je suis sûre que ton TPE va être génial quand on voit comment tu parles et écris sur ce sujet :).


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